Escapade en Italie (1)

Publié le par Jim

De retour...
Crevé comme jamais -je me fais vieux- mais conscient aussi d'avoir touché de près la "magie".
Ce séjour a été riche, beau et intense (donc crevant, mais c'est le prix à payer si l'on veut "voir", et en Toscane il y a BEAUCOUP à voir !).
Pas encore de photos, je suis un adepte (mais plus pour très longtemps je dois l'avouer) des photos à l'ancienne, pas de numérique et de clichés dévoilés tout de suite et aussi vite effacés ! Je ferai d'ici quelques jours une petite sélection que je ferai partager à mes lecteurs... patience !
Voici le donc le début d'un récit, au jour le jour, de ce petit périple.
Jour 1 / 11 novembre 2005
Levés aux aurores, l'excitation est pourtant déjà palpable aussi bien pour S. (respire mon beau, respire !) que, oui, pour moi. Je sais que je vais retrouver des lieux que je connais -mal- et d'autres qu'il me reste à découvrir, l'appat du "beau" est plus fort que tout et fait battre mon coeur plus vite au réveil.
Ryanair a décidé de nous faire arriver 2 heures avant le décollage : nous y serons donc... mais que ces aéroports internationaux sont tristes !
Le vol se passe bien. La météo sur Pise s'annonce radieuse. Tant mieux, je veux bien faire du tourisme culturel sous la pluie, mais un peu de soleil sur le marbre d'Italie c'est tout de même plus attrayant !
Nous prenons un bus de l'aéroport jusqu'au Centre Ville. Notre hôtel, merci le Routard, est sur la rue principale qui mène à la fameuse tour. Une dame très affable nous ouvre la porte du premier étage d'un "Palazzio" du XVIIème... merci le Routard !! Puis nous ouvre la porte de notre chambre... mouvement de surprise... la pièce est immense (plus grande que mon appart) et est recouverte d'un plafond orné -certes pas d'origine- de grotesques et d'autres motifs assez colorés... MERCI LE ROUTARD !!! Le mobilier est plus que disparate, c'est kitsch, mais qu'importe, vive les plafonds peints !
Vite nous nous jetons dehors pour prendre la température des lieux. L'Italie est à Pise et Pise est en Italie, c'est sûr : murs ocres, orangés, rouges, la plupart du temps pâtinés par le temps; les vélos et les scooters sont omniprésents dans la ville; les premiers garçons -et les filles aussi- croisés sont... sinon beau, extrêmement bien apprêtés... Italie je te retrouve !
Le Campo Dei Miracoli (où l'on trouve la fameuse tour) n'est pas très loin.
Nos yeux scrutent tout et rien, les têtes se lèvent, se baissent dans une gymnastique toute particulière aux touristes en goguette. Le soleil chauffe. Les vestes tombent. Nous sommes en presque-vacances.
Au bout de la Via S. Maria il y a "ça".
Une immense masse s'élève entre les bâtiments modernes. C'est le Duomo. J'en ai le souffle coupé. Que dire devant ce chef d'oeuvre de marbre blanc ? Rien. Se taire, admirer, vibrer au rythme de la sculpture et du travail de la pierre.
La tour est bien là elle aussi... tellement vue et revue. J'aime, certes, mais assurément moins que le Duomo et surtout le Baptistère ou le Campo Santo ! L'ensemble des 4 monuments (les 4 fantastiques, si je puis m'exprimer ainsi !) est incroyable. L'ambiance y est paisible malgrè les multiples stands qui vendent tout et surtout n'importe quoi (spéciale dédicace pour la tour penchée en stuc qui sert de lampe d'une hauteur d'au moins 50 cm). Le gazon est vert et surtout accessible à toute la jeunesse de Pise... Je ne résiste pas à la tentation de m'affaler dans l'herbe. Mon guide en main, je bouquine au pied du Baptistère de Pise ! Mes yeux se perdent entre la sublime façade de la cathédrale et le dôme du baptistère... le ciel est bleu, la pierre d'une rare élégance et d'un blanc immaculé. Que demander de plus ?

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S
on s' y croirait en te lisant mon grand ! à bientôt et j'espère que le café était bon ??????
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