James Dean

Publié le par Jim

Il fallait bien que, dans le cadre de la rubrique "La malle de Léonard", je rende un petit hommage à James Dean. J'aurais pu titrer cet article "Glamourous Life" comme je l'avais fait pour l'article sur Vivien Leigh, car James, oh, James, lui aussi a incarné quelque chose de très "glamoureux" dans le cinéma américain des années 60.
Au même titre que Marilyn, avec une trajectoire aussi furtive que lumineuse, tout deux ont marqué durablement mon adolescence et sont entrés dans mon "panthéon" personnel.
Je n'irai pas jusqu'à dire que je me suis identifié au beau blond, je ne suis ni beau, ni blond, mais déjà à l'époque, sans le savoir vraiment, je savais que quelque chose nous unissait... j'ai compris ce lien bien plus tard en mettant un mot sur mes orientations sexuelles et en découvrant la biographie du sieur Dean.
James Dean n'a pas fait grand chose, 3 films. Deux d'entres eux restent pour moi des classiques, des références du genre. La Fureur de Vivre certes, mais surtout A l'Est d'Eden de Kazan que je trouve tout bonnement sublime. Il y a un tel désespoir, un tel mal-être dans le jeu de Dean que l'adolescent que j'étais alors ne fit qu'une bouchée de ce film et du sujet traité.
James Dean était un bel homme, un acteur de grand talent je crois. Il avait à fleur de peau une sensualité démoniaque.
Il m'a toujours donné l'impression d'être un funambuliste évoluant sur le fil d'un rasoir.
Il disait : "Vivre vite, mourir jeune et faire un beau cadavre" : paix à son âme...
 

Publié dans La malle de Léonard

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P
J'ai revu la fureur de vivre y a peu...<br /> Devenu un classique du cinéma américain, il est difficile d'en faire une analyse négative, de toute facçon y' a pas matière à le faire...<br /> Par contre A l'est d'eden , je l'ai vu y'a tres longtemps, et je ne m'en souviens plus tres bien !
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J
En lisant ton article, je me suis rappelé qu'à 20 ans, j'étais persuadé que je serais mort à 30. Puis les années passant, le délai s'est allongé.<br /> Je ne sais pas si cette idée est commune à beaucoup de jeunes gens. Je sais seulement que pour moi, elle n'était pas liée à une fureur de vivre mais plutôt à une peur de ne savoir que pourrait être ma vie plus tard, à 30 ans, 40 ans... car en dehors de la littérature, je n'avais aucun modèle autour de moi, qui pouvait se rapprocher de ce que je ressentais. Plus exactement, personne ne pouvait me le montrer puisque moi-même, j'étais muet sur mes propres émotions.<br /> Quand je dis ci-dessus que le temps s'est allongé, cela ne veut pas dire que je me vois mieux maintenant vivre dans quelques années... mais ceci est autre chose que je n'aborderai pas dans mes commentaires.
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J
Je comprends d'autant mieux l'état d'esprit de ceux -et celles ?- qui ne pouvaient exprimer plus librement leurs penchants. Nous vivons aujourd'hui dans une société plus permissive, où la référence à "l'homo-centrage" est plus courante, en tout cas moins tabou.
S
Aïe "A l'est d'Eden"...c'est le film qui m'a fait découvrir Dean...un film vraiment marquant...marquant par tant d'émotion qui se dégage de son jeu...c'était très troublant...connaître les penchants de l'acteur rendait son jeu encore plus touchant...<br /> Sur cette Terre, parfois...des anges descendent du ciel pour nus illumnier...mais rares sont ceux qui perdurent ici bas...peut-être tout simplement parce que ce monde n'est pas prêt à acceuillir les saints et les justes...
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J
C'est amusant que tu évoques Dean et ange... je parle dans mon article d'une sensualité démoniaque... on est de toute évidence dans des considérations... métaphysiques !