James Dean
Il fallait bien que, dans le cadre de la rubrique "La malle de Léonard", je rende un petit hommage à James Dean. J'aurais pu titrer cet article "Glamourous Life" comme je l'avais fait pour l'article sur Vivien Leigh, car James, oh, James, lui aussi a incarné quelque chose de très "glamoureux" dans le cinéma américain des années 60.
Au même titre que Marilyn, avec une trajectoire aussi furtive que lumineuse, tout deux ont marqué durablement mon adolescence et sont entrés dans mon "panthéon" personnel.
Je n'irai pas jusqu'à dire que je me suis identifié au beau blond, je ne suis ni beau, ni blond, mais déjà à l'époque, sans le savoir vraiment, je savais que quelque chose nous unissait... j'ai compris ce lien bien plus tard en mettant un mot sur mes orientations sexuelles et en découvrant la biographie du sieur Dean.
James Dean n'a pas fait grand chose, 3 films. Deux d'entres eux restent pour moi des classiques, des références du genre. La Fureur de Vivre certes, mais surtout A l'Est d'Eden de Kazan que je trouve tout bonnement sublime. Il y a un tel désespoir, un tel mal-être dans le jeu de Dean que l'adolescent que j'étais alors ne fit qu'une bouchée de ce film et du sujet traité.
James Dean était un bel homme, un acteur de grand talent je crois. Il avait à fleur de peau une sensualité démoniaque.
Il m'a toujours donné l'impression d'être un funambuliste évoluant sur le fil d'un rasoir.
Il disait : "Vivre vite, mourir jeune et faire un beau cadavre" : paix à son âme...