Relationnel

Publié le par Jim

Dimanche soir, at home.
Home sweet home donc.
Week-end bien rempli, comme souvent. Les semaines défilent à vitesse grand V, les week-ends aussi. "O temps suspend ton vol ! " disait l'autre... mais "combien de temps" ?
Samedi.
Corvée pour le déjeuner : immersion "dans" les collègues de travail de mon S. Toujours aussi... glauques ! Je ne voudrais pas donner l'impression d'être snob; de crâcher sur la France d'en bas, mais là, je suis dépassé ! Immergé dans un bouillon de beauferie sans nom. Je me sens dépassé. Je lance des regards désespérés à mon S. bien conscient de la chose, mais il faut jouer le jeu des relations sociales n'est-ce pas ? Je n'ai pas d'affinités avec tous ces gens : est-ce anormal ? Je ne crois pas. Je prends simplement conscience que l'on finit un jour ou l'autre à s'identifier à des critères sociaux et que dès que l'on sort de son "bain", et bien l'on se sent mal et déboussolé. C'est idiot de se plier ainsi à un déterminisme social et d'y sacrifier, mais il est plus fort que tout ! C'est une véritable gifle pour moi qui prône depuis longtemps l'égalité, et les belles valeurs de notre France sociale. Je me rends compte que les chiens ne peuvent pas vivrent avec les chats, enfin pas toujours et de façon la plus intermittente possible. Je ne vais bien sûr pas dire que je méprise ces gens là... je suis moi même issu de ce milieu. Mais, aujourd'hui, je me rends compte que j'ai besoin d'autre chose que de m'esclaffer d'un rire gras aux dernières blagues sur les blondes ou aux considérations sur le monde débiles d'un quarantenaire aviné en jogging Nike. J'aime l'esprit, j'aime les choses et les gens qui m'élévent l'esprit. Je ne veux pas me contenter de médiocrité. Quelqu'un me dira-t-il si c'est normal de ressentir ce genre de choses ?
Après-midi, on reprend son souffle et ses esprits flétris par tant de médiocrité, retour à la civilisation : petit tour en ville, les rues, les commerces, le babillage de ma petite E., son regard encore tout troublé de ses problèmes de santé, mais belle, malgré tout, comme d'hab. Café dans un petit patio chic. Petites coursettes pour préparer un dîner improvisé. L. rentre du boulot. Nous dînons en évoquant l'avenir et les projets immobiliers de ces derniers. Deux DVD, tentative d'approche de "La vie Aquatique", 30 minutes montre en main. STOP. "Amour et amnésie", vu en entier. Cette petite comédie sans prétention a au moins l'avantage de nous faire sourire, voire rire.
Dimanche.
Rando dans l'arrière pays, enfin, plutôt balade. Troupes dispersées. Ambiance sympa. Pique-nique sur un chemin vicinal (!), charcuterie et bons fromages à profusion sous le timide soleil de septembre. Tellement timide que nous nous faisons suprendre par un orage.
Home. Home sweet home alors que l'orage gronde dehors !
Demain, semaine chargée, semaine qu'il me tarde d'avoir fini !

A l'écoute : Jazzyfatnastees / Give a dog a bone

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Y
JP est pourtant du monde dont vous souhaitez vous entourer...Vous ne parlez jamais de cet «ami». Il doit se sentir pour le moins négligé... À quoi lui sert-il d'être intelligent et cultivé si d'avance vous refusez son amitié?
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