Les déménageurs bretons
Sympa les déménageurs bretons. Là, aujourd'hui, en l'occurrence ils étaient plutôt catalans les déménageurs.
Journée à emballer, trimballer, bringuebaler des cartons, des sacs, des vêtements, des bibelots, des cadres, des souvenirs... tant de souvenirs. C'est étrange d'assister, comme ça, à cause d'une séparation, au dépeçage d'un espace, d'un pan de vie entier, 20 ans ou plus.
Lorsque j'ai rencontré C. au Lycée jamais je n'aurais pensé qu'un jour je l'accompagnerais dans le divorce de ses parents et dans toutes les horreurs qui s'en sont suivies.
Aujourd'hui j'étais acteur à part entière de cette fin d'ère. Démolisseur en puissance d'un lieu qui constituait pour beaucoup, un point de repère, un havre, un lieu de souffrance et d'espoir en même temps. Sale boulot. J'ai toujours regardé cet endroit, cette maison comme un TOUT, comme la prolongation naturelle de celles que j'aime et que je m'efforce de suivre, d'appuyer dans les aléas et dans les bonheurs de leurs vies. Bizarre de morceler un TOUT, d'enlever les cadres aux murs, de se rendre compte qu'ils sont une réalité, et qu'ils ont une existence en tant qu'objet ! Effaré.
Etrange d'être le fossoyeur de 20 ans ou plus d'une vie de couple, marié, avec enfants...
... Mais après le deuil viendra certainement la libération. Après les larmes de la séparation d'avec les lieux, viendront les délices d'un nouveau départ. Je le souhaite de tout coeur.
Journée à emballer, trimballer, bringuebaler des cartons, des sacs, des vêtements, des bibelots, des cadres, des souvenirs... tant de souvenirs. C'est étrange d'assister, comme ça, à cause d'une séparation, au dépeçage d'un espace, d'un pan de vie entier, 20 ans ou plus.
Lorsque j'ai rencontré C. au Lycée jamais je n'aurais pensé qu'un jour je l'accompagnerais dans le divorce de ses parents et dans toutes les horreurs qui s'en sont suivies.
Aujourd'hui j'étais acteur à part entière de cette fin d'ère. Démolisseur en puissance d'un lieu qui constituait pour beaucoup, un point de repère, un havre, un lieu de souffrance et d'espoir en même temps. Sale boulot. J'ai toujours regardé cet endroit, cette maison comme un TOUT, comme la prolongation naturelle de celles que j'aime et que je m'efforce de suivre, d'appuyer dans les aléas et dans les bonheurs de leurs vies. Bizarre de morceler un TOUT, d'enlever les cadres aux murs, de se rendre compte qu'ils sont une réalité, et qu'ils ont une existence en tant qu'objet ! Effaré.
Etrange d'être le fossoyeur de 20 ans ou plus d'une vie de couple, marié, avec enfants...
... Mais après le deuil viendra certainement la libération. Après les larmes de la séparation d'avec les lieux, viendront les délices d'un nouveau départ. Je le souhaite de tout coeur.