Voulez-vous me passer la bouteille de rouge ? (suite)

Publié le par Jim

Nuit calme malgrè tout. Quelques sursauts, quelques ratés dans le sommeil, mais je dors quand même.
Lever du condamné. Comme un condamné : jambes lourdes, tout autour de moi est coton et contonneux !
Petit déj. expédié en vitesse en faisant semblant -tout est apparence- de lire le journal local royalement mis à disposition par l'hôtel Etap Hôtel. Les mots sont plaqués au papier, mais bizaremment dénués de sens. Les lettres ne signifient plus rien. J'accorde par contre une attention plus accrue à mes notes et au topo que j'ai rédigé en prévision de mon intervention. Il semblerait que je maîtrise à peu près mon sujet.
Route vers la Corderie. Dans la ville des Demoiselles ! ("nous sommmmmmes des soooooeeeeurs juuuuuumelllles etc...")
Je suis parmis les premiers arrivés.
Mise en pratique de la tactique n°1 (voir bafouille précédente). Une petite dame d'un certain âge est là. Bonne pioche encore. Chercheur au CNRS, accessible et intéressante.
Tactique et principe N°3 : rester loin des buffets lors des réunions "mondaines", tout ce qui est liquide deviendra rapidement votre pire ennemi ! Pauvre idiot que je suis, je connais cette règle par coeur ! Je commets l'erreur de proposer à cette charmante dame de lui servir un café... café qui finit immanquablement (rayer les mentions inutiles) sur : ma veste, ma main, la main de mon interlocuteur, la veste de mon interlocuteur, la tête de mon interlocuteur... cette fois-ci c'est ma main qui est littéralement ébouillantée par le liquide noir (les autres possibilités ont également été mises en pratique par votre serviteur !). Mille excuses. Mais mes doigts sentent le café toute la journée !
Floppée des intervenants et autres curieux qui arrivent dans la grande salle de conférence.
F., le loup blanc, arrive en retard. Comme d'hab. Inssaisissable, impénétrable. Il fend l'air mine de rien, avec un style qui n'appartient qu'à lui, en regardant sans regarder, en touchant sans toucher. Il ne me touche pas et me dit à peine bonjour.
Les débats commencent. Je me rapproche de F. Siège voisin me disant qu'il faut bien faire bloc. Il change de place sans mot dire. Tactique N°4 pour paraître intelligent dans ce genre de manifestation : prendre des notes. Peu importe que vous compreniez ou non le sens de ce que vous écrivez, mais on toisera toujours avec une certaine considération l'écrivain assidu (bien sûr prendre un air entendu, oppiner du chef de temps à autres, hausser les sourcils de l'air de dire : "c'est exactement ce que je disais depuis des années !!").
Si j'ai bien compris, ma fête se sera vers 11h00. Patience. Je prends des notes !
A suivre...

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F
vous comprenez pourquoi je ne bois que du blanc... on risque pas de se brûler!
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